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20 février 2020
Producteur acéricole

Les producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) entend émettre du quota pour 40 000 entailles pour la relève. Une demande de contingent doit être réalisé et vous aurez besoin d’un plan d’érablière (nombre d’entailles et superficie) pour réaliser une demande. À cet effet, nous pouvons vous aider. Contactez-nous.

16 janvier 2020
Rapport de remboursement de taxes foncières

Plusieurs centaines de nos clients bénéficient à chaque année du Rapport de remboursement de taxes foncières qui peut atteindre 85 % des taxes municipales et scolaires payées.

19 juillet 2019
Audit 2019 / Certification forestière FSC

Nous sommes fiers d’annoncer que lors de l’audit réalisé en 2019, nous avons obtenu une note parfaite (aucune non-conformité).  Merci à tout notre personnel.

22 août 2018
Rainforest Alliance transféré à NEPCon (Nouveau régistraire FSC)

13 mars 2017
RÉSUMÉ D’UN PROJET DE RECHERCHE PORTANT SUR LA COMPARAISON DES TECHNIQUES DE MESURE DE LA SURFACE TERRIÈRE

 

DSCF1540 cropLes entreprises qui œuvrent dans le milieu forestier utilisent très souvent le prisme pour mesurer la surface terrière.  Cet outil permet d’évaluer la densité des arbres sur une surface donnée.

En 2004 et 2005, Chabot, Pomerleau & associés a réalisé, dans le cadre d’un projet de recherche, une comparaison statistique des méthodes de mesure de la surface terrière par placettes-échantillons circulaires de 11,28 m de rayon et au prisme.

Nous avons donc réalisé, au cours de cette période, 662 placettes-échantillons circulaires de 11,28 m de rayon et 662 placettes au prisme ayant le même centre.  Les données d’inventaire ont été compilées par peuplement, afin d’obtenir des résultats de surface terrière moyens par peuplement pour chaque méthode d’inventaire.  Ensuite, afin de permettre une analyse statistique valable, les peuplements de caractéristiques forestières semblables ont été regroupés.

Pour l’analyse statistique, nous avons eu le soutien de M. Jacques Bélanger Ph.D. (professeur émérite de la faculté de foresterie de l’Université de Laval).  Les résultats statistiques prouvent que la méthode du prisme sous-évalue la surface terrière.  En effet, nous observons, de façon générale, une sous-évaluation de la surface terrière de ± 12 % avec le prisme, en comparaison de la méthode par placettes-échantillons circulaires de 11,28 m de rayon, avec une précision statistique de plus de 96 %.  Nous avons de plus noté que dans certains peuplements, cette sous-évaluation pouvait aller jusqu’à ± 27 % avec le prisme, avec une précision statistique confortable de plus de 97 %.  Les écarts les plus importants, de sous-évaluation de la surface terrière avec prisme, ont été observés dans des peuplements où la lecture du prisme est plus difficile.  Par exemple, les peuplements de cèdres de très grande densité, ou encore dans les peuplements forestiers très âgés d’érablières, de pins blancs ou de pruches, dans lesquels sont présents une proportion importante de tiges de fort diamètre.  L’écart significatif pourrait s’expliquer en partie par le fait que dans les situations où la lecture du prisme est difficile, l’évaluateur risque de ne pas voir certaines tiges (une quantité de petites tiges obstruant la vue, ou encore par le fait que les grosses tiges très éloignées du centre de la placette-échantillon sont plus difficiles à voir) qui devraient être répertoriées et donc effectuer une mesure sous-évaluée.

Depuis ce projet de recherche, Chabot, Pomerleau & associés utilise exclusivement la méthode de placettes-échantillons de 11,28 m de rayon pour la réalisation de ses inventaires, malgré le fait que cette méthode soit plus onéreuse, évidemment.

Nous croyons que dans le contexte actuel, la méthode de mesure de la surface terrière par placettes-échantillons circulaires de 11,28 m de rayon est le meilleur moyen d’atteindre une précision satisfaisante dans la mesure des surfaces terrières.

Claude Chabot, ing. f., M. Env.
Stéphane Lacroix, ing. f.

26 octobre 2016
Rappel / Rapport de remboursement de taxes foncières

Pour les propriétaires qui réalisent (ou font réaliser) des travaux d’aménagement forestier (voirie, coupe sélective, …) nous devons produire votre rapport pour fins de remboursement de taxes foncières pour le 31 décembre.  Même si vous n’avez pas complété vos travaux, contactez-nous afin de pouvoir en profiter sur votre prochain rapport d’impôt.

14 juin 2016
Inévitablement, année après année, nos comptes de taxes augmentent. Alors que faire ? Ai-je droit à un rapport de remboursement de taxes foncières ?

Si vous êtes propriétaire d’un boisé d’au moins 4 hectares (≥ 10 acres), vous êtes éligibles.  La première condition est d’avoir un plan d’aménagement forestier (réalisé il y a moins de 10 ans).  Puis d’obtenir le statut de producteur forestier. Si votre propriété est certifiée FSC® avec la firme Chabot, Pomerleau & associés, vous recevrez automatiquement un rapport de remboursement de taxes foncières annuellement.  Bien entendu, dépendamment du montant de taxes foncières que vous payez annuellement, il est possible que des travaux d’aménagement forestier doivent être générés afin d’obtenir le montant maximal de 85 % des taxes municipales et/ou scolaires payées.  Voici un exemple :

Comptes de taxes municipales :   2 000 $ / an

  • Évaluation foncière :              100 000 $ terrain
  • Évaluation foncière :                50 000 $ maison

Total de l’évaluation foncière :  150 000 $

Votre rapport de remboursement pour les taxes foncières municipales serait de :
(100 000 $/150 000 $) x 2 000 $ x 0,85 : soit : ± 1 133 $

Compte de taxes scolaires :              550 $

  • Évaluation foncière :              100 000 $ terrain
  • Évaluation foncière :                50 000 $ maison

Total de l’évaluation foncière :  150 000 $

Votre rapport de remboursement pour les taxes foncières municipales serait de :
(100 000 $/150 000 $) x 550 $ x 0,85 : soit : ± 312 $

Ainsi, au total, c’est  1 133 $ + 312 $ = 1 445 $ que vous devez viser à obtenir annuellement afin de récupérer le maximum autorisé.

Cet exemple est produit sous toute réserve et nous vous invitons à nous contacter pour chaque cas.  Nous sommes en mesure d’établir une stratégie d’aménagement qui vous permettra d’optimiser vos revenus.

9 juin 2016
Le jardinage de ma forêt

Jardiner une forêt consiste à aménager sa forêt en y favorisant les plus beaux arbres.  On parle alors d’aménagement durable.  De tel travaux ont aussi comme avantages d’augmenter la valeur marchande de la propriété à moyen terme, de favoriser la croissance des plus beaux arbres et la régénération naturelle. Notre compréhension de ces travaux est à un niveau où la production de matière ligneuse (bois) est importante, mais en plus, assortie de considérants comme la protection : des cours d’eau, des milieux humides et plans d’eau, des habitats fauniques, du paysage, des pentes fortes, des chicots, …  On parle donc dorénavant d’aménagement écosystémique.  Cette notion – fort importante – est d’ailleurs l’approche recommandée par la norme de certification forestière FSC®.

La réalisation de ces ouvrages est plus complexe, mais garantie au propriétaire un travail dans le respect de toutes les composantes environnementales.  Qu’il s’agisse de plantations, d’érablières ou d’autres types de forêt, notre approche permettra d’optimiser vos revenus.  Ceux-ci peuvent être versés via un droit de coupe et en rapport de remboursements de taxes foncières.  Contactez-nous sans frais pour en savoir plus.

Notre équipe de travail, étant composée d’ingénieurs forestiers, experts en environnement, biologistes, techniciens forestier et ouvriers sylvicoles spécialisés, est spécifiquement formée pour vous aider à cheminer dans votre projet.

11 avril 2016
Gestion durable des forêts

Stéphane Lacroix, ingénieur forestier, est un acteur du changement. Son entreprise, Chabot, Pomerleau et associés, est la première firme privée de consultants en génie forestier et environnement au Québec à recevoir l’accréditation FSC®. Dans cette courte vidéo, il raconte l’essentiel du processus et l’engouement des propriétaires forestiers pour la certification.

1 mars 2016
Comment protéger mon milieu humide et en tirer un revenu ?

Si vous êtes propriétaire d’un boisé qui comporte un milieu humide (étang, marais, marécage, tourbière) de plus de six hectares (15 acres), vous pourriez être admissible à un ‘’rapport de remboursement de taxes foncières’’ (municipales et scolaires) supplémentaire, en plus du ‘’rapport de remboursement de taxes foncières’’ comme producteur forestier.

Notre équipe d’ingénieurs forestiers et d’experts en environnement peut vous aider à bénéficier de cet avantage grâce, notamment, à la certification forestière FSC®.  Pour bénéficier de cet avantage, contactez-nous rapidement, sans engagement.

Il n’est pas nécessaire d’effectuer des travaux.  Il peut parfois être souhaitable de planifier des aménagements forestiers, selon vos besoins.  Notre équipe se fera alors un plaisir de vous aider.  Nous offrons aussi des projets d’aménagement forestier clé en main couvrant tout le processus de planification, de réalisation et de vérification.

Contactez-nous dès maintenant!

8 février 2016
Comment se faire rembourser 85 % des taxes municipales et scolaires ?

Comme propriétaire d’un boisé de plus de quatre hectares (10 acres), vous pourriez être admissible à un ‘’rapport de remboursement de taxes foncières’’ (municipales et scolaires), et ce, à chaque année.

Notre équipe d’ingénieurs forestiers et d’experts en environnement peut vous aider à bénéficier de cet avantage grâce, notamment, à la certification forestière FSC®.  Pour bénéficier de cet avantage, contactez-nous rapidement, sans engagement.

Il n’est pas nécessaire d’effectuer des travaux.  Il peut parfois être souhaitable de planifier des aménagements forestiers, selon vos besoins.  Notre équipe se fera alors un plaisir de vous aider.  Nous offrons aussi des solutions clé en main couvrant tout le processus de planification, de réalisation et de vérification.

Contactez-nous dès maintenant!

7 décembre 2015
Plantation

Vous possédez une plantation d’épinettes ou de pins ?  Saviez-vous que, de façon générale, ces plantations doivent être éclaircies afin de maintenir une croissance optimale.  En fait, prélever 30 à 40 % uniformément peut augmenter significativement la croissance des arbres, tout en générant des rapports de remboursement de taxes foncières de l’ordre de 1 600 $/hectare!!  De plus, la proportion de billots pour le sciage (il s’agit évidemment de bois qui a le plus de valeur) sera beaucoup plus élevée lors de la 2ième éclaircie, soit ± 10 ans après la 1ère éclaircie.

 

12 novembre 2015
L’évaluation de la valeur marchande des propriétés forestières

Depuis quelques années, l’intérêt pour tout ce qui concerne l’environnement ne cesse d’augmenter.  C’est ainsi que de plus en plus de gens considèrent une propriété forestière comme un endroit idéal pour une résidence secondaire, où il fait bon y pratiquer ses activités préférées comme la randonnée pédestre, la pêche, la chasse, le ski de fond, etc.  Pour d’autres, il s’agit d’un placement à plus ou moins long terme où il est possible d’aménager, ou de faire aménager la forêt, et d’en tirer un certain revenu.  L’insécurité de certains placements boursiers et les faibles taux de rendement offerts sont aussi des facteurs qui en ont amené plusieurs à investir dans les propriétés boisées.  Enfin, le rythme de vie de plus en plus effréné de plusieurs citadins n’est certainement pas étranger à cet attrait pour les propriétés en milieu rural.

Cet engouement à ainsi généré, au fil des ans, une hausse significative de la valeur des propriétés forestières.  Les municipalités ont ainsi pu profiter de revenus appréciables, provenant des taxes imposées sur la valeur marchande des propriétés, de plus en plus élevées.

L’avènement des réglementations municipales, régissant le prélèvement de matière ligneuse, a aussi – de façon intrinsèque – contribué à augmenter la valeur marchande des propriétés boisées.  Il est en effet plus attrayant pour un éventuel acquéreur d’acheter une propriété pour laquelle un prélèvement uniforme de 30 à 40% a été réalisé, en comparaison d’une propriété où une coupe totale aurait eu lieu et ce, même si le prix est évidemment supérieur.

Lors de l’évaluation de la valeur marchande d’une propriété forestière, les volumes de matière ligneuse et les essences ont encore un rôle important à jouer mais, de plus en plus, d’autres éléments ont une incidence significative dans l’établissement de la valeur marchande.  D’ailleurs, l’importance de ces facteurs est telle que dans bien des cas, même dans un contexte de mise en marché difficile, la valeur marchande des propriétés continue d’augmenter.  C’est que, de plus en plus, les acheteurs s’intéressent à l’environnement forestier et de moins en moins au capital ligneux.

Pour l’évaluateur forestier aguerrit, on est donc bien loin de la méthode d’évaluation qui consistait – à une certaine époque – à établir la valeur du bois, auquel on additionnait la valeur du fond de terrain. 

Les facteurs liés à l’environnement

En effet, de plus en plus de facteurs, reliés à l’environnement, doivent être considérés.  Le premier est sans contredit celui de la règle des trois (3) ‘’ L’’, soit localisation, localisation et localisation, ce facteur étant primordial en évaluation.  L’on pourrait traduire cette règle des trois (3) ‘’ L’’ par une somme des facteurs comme, la distance des grands centres urbains (ou encore la facilité d’accès par un axe routier important), ‘’ l’allure’’ des propriétés avoisinantes, la qualité du paysage, l’intensité des coupes d’arbres visibles, etc.

Le zonage

Parmi les autres éléments qui influencent sur la valeur marchande d’une propriété forestière se trouve, notamment, le zonage agricole (vert ou blanc) et le zonage municipal.

Autres facteurs

La présence de cours d’eau, de plans d’eau, de zones sensibles comme les milieux humides, les écosystèmes forestiers exceptionnels, les pentes fortes et un chemin d’accès sur la propriété sont aussi des éléments importants de même que la présence d’un droit de passage.  Ce dernier contribue souvent à déprécier une propriété.

Rappelons que la valeur marchande se définit comme le prix le plus probable d’une propriété donnée, à une date spécifique, dans le contexte d’un marché libre ou normal.  L’évaluation d’une propriété s’établit donc en analysant méticuleusement les éléments relatifs à la propriété soumise à l’étude et, en tentant d’analyser ces mêmes éléments pour les propriétés retenues comme comparables.

Pour l’expert en évaluation forestière, il est clair qu’établir la valeur marchande d’une propriété s’apparente de plus en plus à une évaluation d’immeuble classique où un immeuble est évalué, en le comparant à d’autres bâtiments semblables, en ajustant la valeur avec des critères bien précis.

Enfin, qu’il s’agisse de planifier un achat, une vente ou encore d’une succession, l’évaluation de la valeur marchande par des experts du domaine, peut vous permettre d’économiser des dizaines de milliers de dollars.

Claude Chabot, ing. f., M. Env.

5 septembre 2015
Le drainage en milieu forestier compatible avec l’aménagement durable

Le drainage en milieu forestier est considéré comme un traitement sylvicole, c’est-à-dire un ouvrage qui tend à améliorer le rendement (volume/unité de temps) d’une surface donnée, tout en rendant celle-ci plus facilement accessible.

Historique

Au début des années 1980, le drainage réalisé à grande échelle dans les pays scandinaves a ravivé l’intérêt pour ce traitement sylvicole au Québec. Des prévisions d’augmentation significative de rendement, couplées à des programmes de subventions, ont permis la réalisation de plusieurs centaines de kilomètres de fossés en forêts privées. Ces fossés devaient être excavés avec un godet en \_/ , qui possédaient des angles (pour le profilement des talus) bien précis, pour une durée de vie estimée à ± 20 ans. Ainsi, pratiquement n’importe quel secteur humide (incluant les tourbières) pouvait être drainé, puis reboisé.

Quelques décennies plus tard en Scandinavie, on réalise l’impact négatif sur les écosystèmes forestiers comme les milieux humides et les tourbières. Le rabaissement de la nappe phréatique et les impacts négatifs sur la faune et la flore, qui colonisaient ces riches écosystèmes, sont apparus.

Pendant ce temps au Québec, on a tous entendu parler de projets de drainage qui ont causé un dommage à l’environnement, suite à un manque de planification et, il faut bien le dire, à des connaissances limitées des impacts possibles.

Le drainage en milieu forestier doit être considéré comme une spécialité, qui implique une connaissance et une expérience approfondie. Mentionnons qu’à prime abord, on considère généralement qu’il existe deux types de projets de drainage. Le premier, que nous appellerons « drainage d’appoint », et un second, qui vise carrément à rabaisser la nappe phréatique, que nous appellerons « drainage en profondeur ».

Le drainage d’appoint

Le drainage d’appoint, comme son nom l’indique, n’a pas pour but de modifier en profondeur les conditions de drainage, il sert plutôt à corriger une situation et est souvent associé à un drainage de surface. Évidemment, tout type de zones sensibles (milieu humide, tourbière, milieu arboré avec un drainage mauvais ou très mauvais, …) sont exclus. Un élément très important, est qu’on ne peut se fier à 100 % à la cartographie pour déterminer s’il s’agit d’une zone sensible ou non. Des experts doivent effectuer un relevé terrain, et déterminer le contour d’une zone sensible (milieu humide, cours d’eau, présence d’espèces menacées ou vulnérables, frayère, …). Il est fréquent, d’ailleurs, que les cartes existantes ne soient pas à jour. La règlementation municipale (MRC) et celle du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques doivent évidemment être respectées.

Ce type de drainage se caractérise par de mauvaises conditions de drainage faciles à corriger, par exemple afin de rediriger un fossé exutoire créé par le ministère des transports ou une municipalité. Il peut aussi s’agir d’une très petite cuvette où, par exemple, un chemin forestier doit être réalisé. Il est mal aisé de décrire toutes les situations possibles mais, en clair, l’intervention génère très peu d’impacts significatifs sur l’environnement et demeure, la plupart du temps, circonscrite.

Cependant, il est malheureusement possible que même un drainage d’appoint ait des conséquences significatives sur l’environnement. En effet, peu importe le type de projet de drainage forestier à réaliser, la planification, l’analyse des incidences du projet et les mesures de mitigation à appliquer sont primordiales. De façon non-exhaustive, voici quelques éléments que le professionnel doit considérer lors de la planification d’un projet de drainage :

Planifier un projet

  • Analyser des alternatives;
    Répertorier les zones sensibles cartographiées (milieu humide, présence d’espèces menacées ou vulnérables, la végétation présente, …;
  • Localiser la zone concernée par le problème de drainage versus les zones sensibles pouvant se trouver à proximité;
    Étude des photos aériennes, des cartes écoforestières, de la topographie et du réseau hydrique;
    Réaliser un inventaire forestier, faunique et floristique du secteur et en périphérie;
    Analyser le sol (silt, argile, gravier, …);
    Établir l’ampleur du projet (superficie de la surface humide);
    Calculer la surface du bassin versant;
    Choisir une récurrence (élément fort important puisque cela permet de connaître la précipitation maximale reçue une fois par 20, 50 ou 100 ans);
    Dimensionner les ouvrages (largeur du fond, profondeur et angle des talus du futur fossé);
    Calculer les vitesses maximales acceptables et mesures de mitigation à appliquer;
    Estimer les coûts du projet.

Mentionnons que le bassin de sédimentation qui étaient réalisés, il y a plusieurs années, consistant la plupart du temps à excaver un bassin de plusieurs mètres carrés, à plus de 20 mètres du cours d’eau en aval, n’est plus recommandé. Les risques d’accidents (noyade), la difficulté de vidanger ces fosses et le fait qu’elles se remplissaient de sédiments rapidement, ont remis en question l’utilité de ce type de fosse de fortes dimensions, d’une efficacité discutable.

La technique de la pente 0°

Nous privilégions plutôt de nos jours, un design de fossé, et des mesures de mitigation mieux intégrées. Ainsi, la forme des fossés de drainage en forêt sera plutôt semblable aux classiques fossés de chemin public, c’est-à-dire en forme évasée. La pelle mécanique devant inévitablement excaver de coté. La technique de la pente 0°, pour le fond du fossé, est aussi privilégiée, la vitesse de l’eau étant la principale cause de l’érosion.

La technique de la pente 0° nécessite la création de seuils (voir photos). Lorsque la pente de l’exutoire est trop importante, cette technique est toujours applicable mais on doit excaver des fossés à pente 0° en cascade, c’est-à-dire de nombreux fossés de faible longueur avec des seuils.

Un fossé de drainage devrait s’apparenter à un cours d’eau naturel. En environnement, l’aspect esthétique est un considérant significatif, c’est pourquoi le déblai devrait être disposé de façon non seulement à ne pas nuire à l’écoulement naturel mais à s’intégrer à l’environnement.

Le drainage en profondeur

Le second type de projet de drainage « le drainage en profondeur » qui vise à récupérer des « secteurs humides » en rabaissant la nappe phréatique, de façon générale, est inapproprié dans un contexte de souci de respect de l’environnement et surtout, de la certification forestière FSC®. Ce type d’intervention entraîne des changements importants au niveau de l’écosystème. La flore qui colonisait cet écosystème dépérit pour être remplacée par une flore mieux adaptée. Les habitats fauniques se trouvent alors profondément modifiés.

L’aménagement des propriétés boisées doit s’inscrire dans le respect de l’environnement. De plus en plus de règlements municipaux viennent d’ailleurs encadrer le drainage, dans le souci d’amenuiser les impacts sur l’environnement. Les travaux sylvicoles doivent être compatibles avec l’aménagement durable.

Ainsi, le drainage forestier (drainage d’appoint) peut donc être compatible avec l’aménagement durable, voire la certification forestière FSC. Cependant, chaque projet est du cas à cas. Une planification méticuleuse et un bon suivi permettent normalement la réalisation d’ouvrages pour lesquels les impacts sur l’environnement (puisqu’il y en aura toujours) sont acceptables.

Claude Chabot, ing. f., M. Env.